Diagnostic de la qualité physique des cours d’eau du bassin versant du Quillimadec

Diagnostic de la qualité physique des cours d’eau du bassin versant du Quillimadec

Mardi 30 juin 2020

 

Le bassin versant du Quillimadec s’étend, dans le département du Finistère (29), sur les territoires de la Communauté de Communes Lesneven Côte des Légendes (CLCL) à 92 %, de la Communauté de Commune du Pays de Landivisiau et de la Communauté de Communes Pays de Landerneau-Daoulas.

Le Quillimadec, cours principal de ce bassin versant, est un cours d’eau côtier.

 

Etant donné le déficit de connaissance constaté sur la masse d’eau du Quillimadec, la Communauté de Communes Communauté Lesneven Côte des Légendes, Maître d’Ouvrage principal sur son bassin versant, en partenariat avec le SEBL, Syndicat des Eaux du Bas-Léon, a confié à l'agence Cereg de Nantes la réalisation d’un diagnostic de la qualité morphologique des cours d’eau et de leur continuité écologique et sédimentaire.

Ce dernier s'inscrit dans l’objectif d’atteinte du « bon état » écologique défini par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) et décliné dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) Loire-Bretagne et le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) du Bas-Léon dont le périmètre englobe le bassin versant du Quillimadec.

 

Dans le cadre de sa mission, Cereg  tout d'abord procédé à une première phase de recensement et d'évaluation des causes de dégradation des milieux aquatiques (diagnostic préalable du bassin versant) sur le territoire concerné.
Le périmètre d'étude comportait environ 78 km de cours d’eau, le Quillimadec représentant à lui seul près de 25 km.

 

Le diagnostic de la qualité des cours d'eau a ensuite été réalisé selon la méthode du Réseau d’Evaluation des Habitats (REH), un outil d’évaluation de l’altération morphologique des écosystèmes aquatiques. Préalablement au diagnostic, une sectorisation et des prospections de terrain à pied ont été réalisées sur l’ensemble du linéaire des cours d’eau concernés par l'étude.

L’analyse de terrain a notamment permis de relever et de localiser les points suivants :

  • L'état de la ripisylve : densité, état sanitaire, foyers d’espèces invasives…,
  • L'état du lit et des berges : zone d’incision, cours d’eau recalibré, dimension du lit mineur…,
  • L'état des milieux aquatiques : granulométrie majoritaire, habitat en berge, colmatage, variation des faciès d’écoulement…,
  • Les ouvrages en lit mineur : type d’ouvrage, dimension, impact sur la continuité écologique…,
  • Les ouvrages en berge : enrochements, murs, merlons…,
  • Les éléments complémentaires divers : piétinement de bétail, embâcle, déchets…

 

Les données cartographiques collectées lors des investigations de terrain, les éléments de description du milieu, d’expertise de l’altération de l’habitat et les notes d’altération par compartiment associés à chaque segment, ont ensuite permis d'élaborer une cartographie globale de l'ensemble des cours d'eau étudiés, ainsi que des fiches de synthèse par cours d’eau ou tronçons de cours d’eau pour le cours principal (Quillimadec).

Sur la base de ces éléments d’état des lieux et de diagnostic, Cereg a élaboré un programme d'actions en partenariat avec les acteurs du territoire (équipe technique, élus, partenaires techniques et financiers).

 

La conclusion de l'étude aura ainsi permis de fournir le diagnostic hydromorphologique de la masse d’eau du Quillimadec et de ses affluents depuis Saint-Méen jusqu’à la mer, puis d'élaborer un programme d'actions cohérent avec les enjeux du territoire.

 

Les prestations réalisées par Cereg sur l'ensemble de la mission ont ainsi compris : 

  • L'état des lieux et le diagnostic de la qualité physique des cours d'eau du bassin versant, comprenant un inventaire des 222 ouvrages présents sur les 78 kms étudiés,
  • La définition des enjeux environnementaux et la priorisation des objectifs opérationnels avec les acteurs du territoire lors d'un atelier d'échanges,
  • La définition du futur programme d'actions (objectifs techniques, investissement, modalités...) qui sera mis en œuvre dans le futur Contrat Territorial.