Étude d’estimation des volumes prélevables globaux sur le bassin versant de la Bléone

Étude d’estimation des volumes prélevables globaux sur le bassin versant de la Bléone

AEAG

Le bassin versant de la Bléone est situé au centre du département des Alpes de Haute de Provence et abrite notamment la préfecture du département, Digne les Bains.

La Bléone draine un bassin versant de 905 km² et présente une longueur de 60 km avant de confluer avec la Durance au droit de la commune de Château-Arnoux. Ses deux principaux affluents sont situés en rive droite : Le Bès et les Duyes. Les études d’évaluation des volumes prélevables ont pour objectif de définir, par secteur cohérent et par période, les volumes pouvant être prélevés sur la ressource tout en garantissant les besoins en eau du milieu naturel.

905
km2 de bassin versant
27
Mm3 de prélèvements bruts
200 à 300
l/s de prélèvements nets
40
jaugeages
3
réunions de concertation avec les usagers

L’étude de détermination des volumes maximums prélevables est décomposée en plusieurs phases :

  • Bilan des prélèvements de l’ensemble des usages (eau potable, irrigation, industrie, …),
  • Modélisation hydrologique pluie-débit sur 30 ans pour obtenir une chronique de débit journalier naturelle,
  • Détermination des débits biologiques en 16 stations sur le Calavon et ses principaux affluents,
  • Propositions des volumes maximums prélevables sur le bassin versant,
  • Propositions de répartition des volumes prélevables et, éventuellement d’actions permettant de trouver un équilibre entre les besoins et les volumes prélevables proposés.

L’originalité de la démarche de CEREG sur ces études concernant la ressource en eau est de travailler à partir d’une analyse probabiliste de la ressource basée sur la constitution d’une chronique de 30 années de débits naturels au pas temps journalier.

Compte tenu des impacts potentiels importants pour les usagers, CEREG a initié la mise en place d’une concertation avec l’ensemble des usagers afin :

  • D’aboutir à une meilleure répartition des volumes prélevables par usage ;

De diminuer le recours au plan d’action sécheresse et donc aux restrictions d’usages.